jeudi 7 septembre 2006

Cauchemar lovecraftien

Dagon est un film de série B réalisé en 2001 par Stuart Gordon, qui s’inspire du Cauchemar d’Innsmouth, une nouvelle écrite par Howard Philips Lovecraft en 1931. Le narrateur de ce conte d’épouvante est un jeune homme qui décide de visiter Innsmouth, une cité côtière de la Nouvelle-Angleterre, que les habitants des villes limitrophes évitent de fréquenter. Le protagoniste ne tarde pas à découvrir que les pêcheurs sont en fait des créatures hybrides qui se livrent à un culte blasphématoire en l’honneur de Dagon. La nuit tombe. Toute la population se met à sa poursuite. Le narrateur tente dès lors d’échapper aux individus, pour ne pas subir le sort des étrangers trop curieux, qui finissent tous par disparaître.
Le film, quant à lui, reprend l’idée générale du récit en le transposant à notre époque. Un jeune couple, Paul (Ezra Godden) et Barbara (Raquel Meroño), passent quelques jours sur le bateau de leurs amis Howard (Brendan Price) et Vicki (Birgit Bofarull). Ils longent le littoral espagnol, lorsque l’embarcation heurte un récif. Paul et Barbara essaient de rejoindre la côte pour trouver de l’aide. Le couple atteint le port d’Imboca et alerte les pêcheurs qui, à l’instar des personnages de Lovecraft, servent Dagon. Les naufragés disparaissent à l’exception de Paul, qui tente d’échapper aux adorateurs du dieu malfaisant.
Le cauchemar d’Innsmouth appartient au mythe de Cthulhu. Dans la mythologie lovecraftienne, la Terre fut autrefois dominée par les Grands Anciens, qui sommeillent depuis des millions d’années et attendent un alignement propice des étoiles pour revenir à la vie. Parmi eux, se trouvent Cthulhu et son serviteur Dagon, qui reposent tous deux dans les grands fonds marins. Pour Francis Lacassin, Lovecraft « a rénové la littérature de l’étrange et les structures de la peur, en créant le conte matérialiste d’épouvante et le fantastique cosmique »[1]. L’auteur est également parvenu à donner un nouveau sens aux légendes merveilleuses qui peuplent l’imaginaire humain depuis des millénaires. L’immersion de l’Atlantide, le sabbat des sorcières, les cérémonies vaudous, les expériences astrales, etc., tous ces phénomènes hétéroclites sont liés à l’activité psychique des Grands Anciens, qui communiquent avec les humains pour que ceux-ci ouvrent les portes les séparant de notre monde.

Les origines d’un culte cauchemardesque
Ezequiel (Francisco Rabal), le vieil ivrogne que rencontre Paul et le narrateur du
Cauchemar d’Innsmouth, est un personnage central dans les deux récits. En effet, le pauvre homme, rendu à moitié fou par les maléfices auxquels se livrent les habitants, raconte toute la vérité sur le village maudit. Son histoire est plus détaillée dans la nouvelle que dans le long-métrage, évoquée seulement dans une analepse de quelques minutes. Le lecteur du Cauchemar d’Innsmouth apprend que le capitaine Obed a visité, au cours de l’un de ses voyages, une île mystérieuse à l’est de Tahiti, où les indigènes lui ont appris les rites liés à un culte terrifiant. Le vieillard, s’exprimant dans un langage très approximatif, explique ainsi que les créatures sollicitées par les autochtones « Y-z-auraient toutes sortes de villes au fond d’la mer, et ct’île s’rait sortie d’là. On dit que qu’y avait des créatures vivantes dans les bâtiments d’pierre quand l’île est arrivée d’un seul coup à la surface »[2].
Cette mention nous ramène à une autre nouvelle de Lovecraft, représentant une source d’inspiration non négligeable pour le film, puisqu’il s’agit de Dagon, le premier récit du Mythe de Cthulhu, écrit par Lovecraft en 1917. L’action se situe au début de la Première Guerre mondiale. Le narrateur est le subrécargue d’un navire, dont l’équipage est fait prisonnier par les Allemands. Après s’être échappé sur un canot, le protagoniste atteint une terre inconnue, sur laquelle il découvre un étrange monolithe blanc. « Soudain je vis la chose. Dans un léger remous au-dessus des eaux troubles, elle émergea. D’un aspect répugnant, d’une taille aussi imposante que celle de Polyphème, ce gigantesque monstre de cauchemar s’élança rapidement sur le monolithe, l’étreignit de ses grands bras couverts d’écailles, tandis qu’il inclinait sa tête hideuse en proférant une sorte d’incantation. Je pense que c’est à ce moment précis que je suis devenu fou »[3].
La terre explorée par le personnage est constituée d’une sorte de boue noire, qui est représentée à deux reprises dans le film. Premièrement lorsque Howard et Vicki attendent les secours dans leur bateau, et secondement lorsque Barbara est remontée par Paul du puit sacrificiel où elle a été plongée par les adorateurs de Dagon. La matière répugnante n’indique pas que les personnages se trouvent à proximité de la terre décrite dans le récit de Lovecraft, mais tout près de l’entité maléfique, qui ramène avec elle la boue provenant de son territoire.
Le récit de
Dagon jette les fondements du cycle consacré aux Grand Anciens (dont la dernière contribution sera Celui qui hantait les ténèbres, rédigée en 1935). En effet, selon Lacassin, Lovecraft établit, dans Dagon, « une première ébauche d’un dieu des Profondeurs, mais hors de toute finalité cosmique »[4]. On trouve également des amorces thématiques que l’écrivain développe ultérieurement dans son œuvre. La Terre semble condamnée à devenir le territoire de puissances surnaturelles qui anéantiront l’humanité. On remarque surtout l’existence d’un lieu immergé qui réapparaît parfois à la surface des eaux. L’écrivain l’évoque de nouveau dans L’appel de Cthulhu (1926). Une terre nauséabonde surgit de la mer et laisse entrevoir une infime partie de R’lyeh, la cité cyclopéenne où reposent Cthulhu et Dagon, que Stuart Gordon montre dans la première séquence de son film. Paul rêve d’une structure sous-marine démentielle, où rode une sirène, créature appartenant au peuple de Dagon. La paroi du mur, que le personnage examine, est bien évidemment celle qui compose l’enceinte de R’lyeh. Le scénario de Dagon, en plus de réactualiser Le cauchemar d’Innsmouth, fait ainsi de nombreux emprunts à l’imaginaire lovecraftien.
L’histoire de la conversion des pêcheurs d’Imboca est similaire à celle des habitants d’Innsmouth. Une pénurie de poissons affame les villageois, tandis que le capitaine leur apprend l’existence du culte de Dagon. Certains décident alors de se soumettre à l’entité en offrant des sacrifices aux créatures marines qui le servent, et reçoivent en récompense de l’or et des poissons en abondance. Un événement primordial intervient alors dans la nouvelle. Le capitaine et ses partisans sont arrêtés par la police et jetés en prison. Les serviteurs de Dagon ne reçoivent donc plus rien en échange de leurs dons. De rage, ils investissent le village et éliminent les individus réfractaires à leurs rites. Le capitaine est libéré et établit un ordre nouveau. Désormais, les habitants doivent se soumettre à son autorité et certains sont contraints d’accueillir des créatures dans leur maison.
Dans le film, le renversement se produit davantage sur le plan religieux. L’analepse démontre que le christianisme ne peut rivaliser avec le culte impie, qui comble de bienfaits les païens. Par ailleurs, c’est durant l’office que le capitaine assassine le prêtre catholique, ainsi que tous les villageois récalcitrants. La Croix est renversée, et les statues des saints sont également détruites. La religion chrétienne est abolie. Désormais, la seule croyance autorisée est celle de Dagon. L’église devient d’ailleurs le temple municipal consacré au dieu marin.
La nouvelle aborde subrepticement le lieu de culte de la secte.
« Je regardais à ma droite un grand édifice à colonnes. La peinture autrefois blanche en était à présent grise, écaillée, et l’inscription noire et or sur le fronton était ternie au point que j’eus du mal à déchiffrer les mots "Ordre ésotérique de Dagon". C’était donc là l’ancienne salle de réunion maçonnique, désormais affectée à un culte dégradé »[5]. Le christianisme ne joue aucun rôle important dans le récit de Lovecraft, qui préfère placer le lieu consacré à l’entité non dans une église chrétienne, mais dans un bâtiment qui appartenait autrefois aux francs-maçons.

L’espace de la terreur
L’espace narratif de la nouvelle est ouvert, pour reprendre la terminologie employée par André Gardiès dans son ouvrage L’espace au cinéma[6]. Le narrateur se trouve à Newburyport et veut rejoindre Arkham. Le chemin de fer traverse les deux villes, mais le protagoniste ne souhaite pas l’emprunter à cause du prix élevé des billets de train. Un employé lui indique qu’il peut néanmoins rejoindre Arkham en prenant l’autobus, qui traverse Innsmouth. Même si un seul moyen de communication relie la ville au reste du monde (la voie ferrée qui la traverse est abandonnée depuis des décennies), le visiteur potentiel peut donc s’y rendre sans difficulté et sans risque, à condition de rester suffisamment discret et de partir avant la tombée de la nuit.
A l’inverse, l’espace narratif du film est fermé. Paul et Barbara quittent la mer et atteignent le port sans passer par d’autres agglomérations. Certes, une route est évoquée, reliant Imboca au village le plus proche, qui se trouve à 50 km. Cependant, les personnages sont condamnés à ne jamais quitter la ville, qui semble coupée du monde. En témoigne le dysfonctionnement des espaces de liaison, sensés relier Imboca et l’extérieur. La route est impraticable (la voiture dans laquelle Paul tente de fuir s’embourbe rapidement) ; le puit sacrificiel, qui se trouve dans la grotte (dont l’entrée est dissimulée près du chevet de l’église), ne peut constituer une issue puisqu’il conduit directement aux profondeurs où règne Dagon ; enfin, le front de mer est gardé par le dieu, qui déclanche des tempêtes pour pousser les embarcations contre le récif.
La photographie, lumineuse au début du film, s’obscurcie rapidement lorsque le bateau, poussé par le vent et les courants marins, s’approche des rochers, références évidentes au « récif du diable » qui, dans la nouvelle, se trouve au large du port d’Innsmouth. Ce récif joue un rôle fondamental dans l’intrigue littéraire et filmique. Dans l’histoire de Lovecraft, les créatures de Dagon émergent pour la première fois près de ce lieu. Celui-ci symbolise donc l’endroit où débutent les événements qui bouleverseront la destinée des villageois. Dans le film, le bateau percute les rochers, ce qui oblige Paul et Barbara à rejoindre la côte et par conséquent la bourgade maléfique. Le récif assume, par conséquent, la fonction d’élément déclencheur dans les deux narrations.
La décrépitude des bâtiments décrits par Lovecraft plonge le narrateur dans une inquiétude légitime. Le réalisateur reste fidèle aux décors évoqués dans la nouvelle. Les rues étroites d’Imboca sont parcourues par des individus douteux, les maisons sont vermoulues et crasseuses, les murs sont envahis par la moisissure. L’eau est l’élément qui prédomine durant tout le film, même lorsque les personnages sont éloignés de la mer. Une pluie cinglante s’abat continuellement sur les protagonistes et l’intérieur des habitations est complètement inondé. La présence de l’entité aquatique pèse dans chaque plan de
Dagon.
Cependant, les lieux présentés dans la nouvelle n’ont pas toujours la même fonction dans le film. Par exemple, le narrateur de Lovecraft entend parler de l’hôtel d’Innsmouth avant même de s’y rendre. Les habitants de Newburyport craignent cet endroit. Certains d’entre eux ont déjà passé une nuit dans l’établissement et y ont entendu des chuchotements inhumains. Le protagoniste est toutefois obligé de prendre une chambre car le seul bus de la ville tombe subitement en panne à la fin de la journée. De plus, le personnage s’est entretenu avec le vieil ivrogne, qui lui a raconté des histoires épouvantables sur Innsmouth. Dans ces conditions, il est évident que le lieu est chargé, avant même que le narrateur n’y pénètre, d’une valeur imaginaire très forte, qui conduit ce dernier à prendre toutes ses précautions en cas d’agression.
Gordon utilise au contraire l’hôtel pour créer un effet de surprise dans la narration. Paul ne connaît rien des pêcheurs de la bourgade. Il ne sait pas que Barbara a été enlevée près de l’accueil, et il n’a pas encore rencontré le vieillard. Paul est totalement surpris lorsque les villageois se mettent à sa poursuite. L’horreur n’est pas amenée de la même manière dans la version littéraire et cinématographique. Le personnage de Lovecraft sait qu’il est attaqué par les habitants car le vieil homme, avec qui il s’est longtemps entretenu, lui a révélé des informations secrètes. Paul ignore tout de ses assaillants et ne se doute à aucun moment qu’il pourrait avoir affaire à des créatures surnaturelles
[7].
Les mécanismes de l’horreur
Le style de Lovecraft repose sur une sorte d’impressionnisme cauchemardesque. Dans la nouvelle, le narrateur entrevoit d’abord subrepticement les créatures : « Je m’aperçus que les eaux éclairées par la lune entre le récif et le rivage étaient loin d’être vides. Elles fourmillaient d’une horde grouillante de formes qui y nageaient en direction de la ville »[8]. Il décrit ensuite plus nettement les silhouettes qui se sont lancées à sa poursuite : « Je fus horrifié des déformations bestiales de leurs visages et de leur allure ramassée de sous-humanité canine. Un homme marchait absolument comme un singe, ses longs bras touchant fréquemment le sol, tandis qu’un autre – en robe et tiare – avait l’air d’avancer à cloche pied »[9]. Lovecraft joue sur plusieurs registres d’animalité, alors que les monstres de Gordon ont seulement l’apparence d’humanoïdes pisciformes, munis dans certains cas de membres tentaculaires. Les créatures se déplacent difficilement et émettent des grognements insanes. Elles demeurent sur ce point fidèles aux descriptions de l’écrivain. Le spectateur s’aperçoit également que certains villageois sont dans un état de transformation plus avancé par rapport à d’autres. Le cinéaste ne donne aucune explication concernant ce phénomène. La nouvelle nous apprend que la durée de la mutation des habitants peut varier et même ne jamais se produire en fonction du patrimoine génétique de chaque individu. Ceux dont le sang a été mêlé plusieurs fois aux êtres venus du royaume de Dagon ont en fait plus de chance de devenir à leur tour des entités marines.
Gordon a recours à de nombreux effets sanguinolents. Les séquences gores, chères au réalisateur de
Re-animator (1985), adaptation d’une autre nouvelle de Lovecraft, abondent dans Dagon. Par exemple, Paul découvre, lorsqu'il se réfugie dans le hangar, la peau découpée d’Howard qui ruisselle de sang. La scène la plus répugnante reste celle où les serviteurs du dieu tailladent et arrachent à vif le visage d’Ezequiel. Ce type de représentation est totalement absent dans Le cauchemar d’Innsmouth, où le protagoniste n’assiste à aucune séance sacrificielle.
Les visions qui apparaissent en songe au narrateur, autre particularité du style horrifique de l'écrivain, n’ont pas la même utilité dans le film. Paul découvre la cité de Dagon dans son rêve prémonitoire, certainement provoqué par le dieu lui-même pour entrer en contact avec le mortel. Les visions du protagoniste du
Cauchemar d’Innsmouth ont néanmoins une autre fonction. Celui-ci commence à rêver non pas lorsqu’il approche pour la première fois de la ville maudite, mais bien des années plus tard, quand il réalise progressivement qu’il appartient au peuple venu de la mer : « De grandes étendues liquides s’ouvraient devant moi, et j’errais à travers de gigantesques portiques engloutis et des labyrinthes de murs cyclopéens envahis d’herbes en compagnie de poissons grotesques. Ensuite apparurent les autres formes, qui me remplissaient d’une horreur sans nom lorsque je m’éveillais »[10]. Sa véritable nature est seulement suggérée par Lovecraft, jusqu’au moment où le personnage commence à adopter le « masque d’Innsmouth », c’est-à-dire l’apparence hideuse de ses habitants. Dès lors, son vœu le plus cher sera de rejoindre ses semblables dans les grands fonds marins. Paul se transforme plus rapidement que le narrateur de la nouvelle. Après avoir appris son ascendance monstrueuse, il s’immole et se jette du puit sacrificiel. Il parvient à développer ses ouïes dès qu’il plonge dans l’eau, avant de disparaître dans les profondeurs de la Méditerranée.
Il est difficile d’adapter Lovecraft à l’écran pour plusieurs raisons. Premièrement, l’auteur préfère décrire les ravages psychiques provoqués par les monstres plutôt que l'apparence obscène de ces derniers. Pour Lacassin :
« Au cas où l’intérêt du lecteur diminuerait face à une menace redoutable mais désormais invisible, Lovecraft va le ranimer en pesant sur le décor et l’atmosphère, grâce à une manipulation rhétorique, et ne propageant la peur non par des visions horribles, mais par l’angoisse que le narrateur communique au lecteur »[11]. A l’évidence, il est presque impossible de suivre cette démarche pendant toute la durée d’un film d'horreur sans recourir à des procédés de monstration directe.
Deuxièmement, les descriptions monstrueuses de Lovecraft restent imprécises, afin de souligner les limites de l’entendement humain. L’écrivain s’est inspiré des ouvrages d’Arthur Machen, et notamment du
Grand Dieu Pan (1894), œuvre emblématique de la littérature ésotérique du XIXe siècle. Selon cet auteur, les hommes perdent la raison lorsque qu’ils invoquent Pan. En effet, nul ne peut résister à l’apparition divine, qui déchire le voile de l’illusion et révèle la véritable nature du Monde. Lovecraft reprend le même principe en montrant que la santé mentale des hommes s'effondre lorsque les Grands Anciens se matérialisent dans notre réalité. Le vocabulaire usuel ne peut donc donner qu’un lointain aperçu de l’horreur qu’ils évoquent. Les pauvres effets numériques utilisés par Gordon ne peuvent évidemment rivaliser avec la puissance suggestive de Lovecraft. Néanmoins, Dagon rafraîchit l’œuvre de l’écrivain, en abordant notamment la question de la zoophilie, à peine esquissée dans Le cauchemar d’Innsmouth. Uxía (Macarena Gomes), la fille du capitaine qui a apporté le culte de Dagon à Imboca, veut faire l’amour avec Paul et l’enlacer entre ses deux tentacules, tandis que Barbara, complètement nue, est lacérée avant d’être violée par le dieu céphalopode. Cet érotisme, à la fois grotesque et inquiétant, offre une extension thématique au mythe de Cthulhu, enrichissant par la même occasion la perception contemporaine de l’univers de Lovecraft.
Aurélien Portelli
In La revue du cinéma, n°4, octobre-décembre 2006, pp. 132-141.
________________
[1] F. LACASSIN, « Introduction », in H. P. LOVECRAFT, Les mythes de Cthulhu, Paris, Editions Robert Laffont, 1991, p. V.
[2] H. P. LOVECRAFT, « Le cauchemar d’Innsmouth », in Les mythes de Cthulhu, op. cit., p. 430.
[3] H. P. LOVECRAFT, « Dagon », in Les mythes de Cthulhu, op. cit., p. 22.
[4] F. LACASSIN, « Le complot des étoiles », in H. P. LOVECRAFT, Les mythes de Cthulhu, op. cit., p. 5-6.
[5] H. P. LOVECRAFT, « Le cauchemar d’Innsmouth », in Les mythes de Cthulhu, op. cit., p. 418-419.
[6] A. GARDIES, L’espace au cinéma, Paris, Méridiens Klincksieck, 1993, 222 p.
[7] Le protagoniste de Lovecraft reste sceptique quant à la nature monstrueuse des pêcheurs. Mais il s’aperçoit rapidement que le témoignage du vieil homme n’était pas une élucubration d’ivrogne. Il doit dès lors se rendre à l’évidence et croire ce que son esprit rationnel refusait d’admettre.
[8] H. P. LOVECRAFT, « Le cauchemar d’Innsmouth », in Les mythes de Cthulhu, op. cit., p. 449.
[9] H. P.LOVECRAFT, « Le cauchemar d’Innsmouth », in Les mythes de Cthulhu, op. cit., p. 451.
[10] H. P. LOVECRAFT, « Le cauchemar d’Innsmouth », in Les mythes de Cthulhu, op. cit., p. 459.
[11] F. LACASSIN, « Le complot des étoiles », in Les mythes de Cthulhu, op. cit., p. 9.

DAGON. Réalisation : Stuart Gordon. Interprétation : Ezra Godden, Francisco Rabal, Raquel Merono, Macarena Gomez, Brendan Price, Uxia Blanco. Origine : Espagne. Durée : 1h35. Année : 2001.

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